L’investissement locatif a toujours été rentable. Cependant, depuis quelque temps, beaucoup se demandent s’il est encore rentable d’investir dans l’immobilier en vue de louer ses biens. En effet, avec la prise d’effet de la loi sur l’encadrement de loyers à partir du 1er aout prochain, cette question est tout à fait légitime. À quoi faut-il s’attendre avec l’entrée en vigueur de la loi ALUR et comment continuer à rentabiliser ce marché ?

L’encadrement de loyers, quel corollaire ?

Seuls les propriétaires dont les biens sont gérés par des professionnels ne s’inquiètent pas des éventuelles conséquences de la mise en œuvre de l’encadrement des loyers. Pour mettre fin à ce calvaire, la seule solution est de confier ses propriétés à un expert en gestion immobilière (cliquez ici pour en trouver un).

En effet, l’arrivée de la loi ALUR (Accès au logement et un Urbanisme rénové) sonne comme la fin de l’hégémonie des propriétaires. Ces derniers ne seront plus les maîtres du loyer fixé pour leur bien. Cette tâche sera paramétrée selon les loyers de références. Ces derniers étant fixés par l’Observatoire des loyers parisiens ou la préfecture. Le loyer devra être déterminé selon le loyer médian défini par quartier par an.

Au minimum, il devra faire 30 % de moins que ce prix de référence, tandis que le plafond maximal est de 20 % de plus que celui-ci. Mettre à disposition une location meublée fait, tout de même, bénéficier de 10 % au-dessus de cette limite maximum. Il en va de même si on met en location une maison ou un appartement ayant des caractéristiques spécifiques comparé aux biens de même type du quartier.

Des conseils pour garder l’investissement locatif rentable

Malgré ce changement imminent, il est toujours possible de garder l’investissement locatif rentable. Avant de savoir comment faire, découvrez cet article qui parle des différents types de rentabilité de ce genre d’investissement. Vous pouvez, par exemple, profiter d’un investissement sans apport. Cela signifie qu’il est possible de devenir propriétaire d’un bien immobilier à but locatif sans avoir les moyens nécessaires pour le payer. Effectivement, malgré le fait que l’apport est considéré comme un gage de confiance vis-à-vis du client, ce dernier n’est pas toujours obligé d’en avoir pour obtenir un prêt immobilier.

C’est tout à fait valable dans le cas de l’investissement locatif. Les revenus obtenus avec la location permettront de rembourser ce crédit. Il s’agit, autrement dit, d’un autofinancement. L’octroi sera facile si le plan d’investissement est présenté dès le départ aux établissements bancaires. Le projet doit être bien détaillé et concret. Cliquez ici pour approfondir ce sujet.

Bien choisir la zone géographique pour mieux rentabiliser son investissement locatif

Il ne suffit pas de présenter un projet en béton aux banques pour pouvoir bénéficier d’un prêt immobilier sans apport. En effet, la banque tient également compte de l’emplacement du bien que vous souhaitez acheter. C’est même un critère essentiel pour l’obtention de ce crédit et la fructification de ce placement.

Pour avoir un investissement locatif rentable, il faut choisir :

  • Un quartier en forte demande
  • Un bien à la portée des demandeurs (plutôt un studio, un deux-pièces ou un grand appartement)
  • Un quartier bien sécurisé
  • Un bien à côté de tout (commerces, transport en commun, etc.)
  • Une maison, appartement ou studio situé à proximité d’une université, d’un hôpital ou d’un établissement d’intérêt de ce genre

 

Bien évidemment, ce ne sont pas les seuls critères à prendre en compte au moment de choisir le bien à acheter pour être loué. Le seul secret est de le sélectionner en fonction de la demande et de l’améliorer.

L’investissement locatif a toujours été rentable. Cependant, depuis quelque temps, beaucoup se demandent s’il est encore rentable d’investir dans l’immobilier en vue de louer ses biens. En effet, avec la prise d’effet de la loi sur l’encadrement de loyers à partir du 1er aout prochain, cette question est tout à fait légitime. À quoi faut-il s’attendre avec l’entrée en vigueur de la loi ALUR et comment continuer à rentabiliser ce marché ? (suite…)